Ouled Jellaba (2016)
Chorégraphie et Interprétation: Rochdi Belgasmi
Scénographie: Marwen Heni – Création musique: Oussama Saidi
Création lumière: Riadh Touti – Percussions: Assem May
Costumes: Raja Najar – Accessoires :Sabeur Ajili – Ahlem Jazzar
Vidéos: Ahmed Thabet – Montage vidéos : Amir Ben Moallem
Images: Yosri Dahoithi – Design Graphic: Imen Mahmoudi
Avec le Soutien de :Ministère des Affaires culturelles – Tunisie Fondation Rambourg Arab Fund For Arts and Culture – AFAC Théâtre El Hamra – Tunis Institut Français Tunisie Prix 2016 – Fondation Rambourg pour l’Art et la Culture Prix du Public – Printemps de la Danse 2017 – Tunisie.
Synopsis: Oueld Jellaba: Ancien danseur populaire tunisien des années 20 qui interprétait ses numéros de danse, de 30 minutes avec une entrée à 3 Francs, dans des épiceries, boulangeries, poissonneries, boucheries de Bed Dzira et Souk El 7alfawen, des lieux qui se transformaient le soir en cafés chantants. Il était à la fois, danseur, jongleur, chanteur, mais aussi serveur du thé et de café… Dans ce spectacle, Rochdi Belgasmi, retrace l’histoire de la Tunisie contemporaine et ouvre large l’équerre de la mémoire des cafés-chantants du siècle passé. Il braque les lumières sur la question du genre et celle de la sexualité, leurs enjeux et apories dans la pratique de la danse tunisienne. Il s’agit de comprendre l’évolution de ce pays, à partir de l’évolution des corps et des expressions, en interrogeant à partir de cet héritage symbolique, la gestuelle d’Ouled Jelaba, le social et le culturel de cette époque. Ce désir fou habité par le chorégraphe, consistant à reconquérir une mémoire chorégraphique mal considérée et marginalisée et progressivement sombrée dans l’oubli, se concrétise à travers un cumul successif d’éléments rassemblés à l’image des jarres posées l’une sur l’autre qu’il porte sur sa tête de danseur. Lourd est aussi le poids de la responsabilité dont il se charge en nous interpellant et nous tendant un miroir pour que nous, les Tunisiens nous nous découvririons.