ZOUFRI / ROCHDI BELGASMI

(…) « En visionnant cette „autre transe“….. je me rends compte que la richesse de cette sémiotique gestuelle/corporelle si- tue cette chorégraphie dans une sorte d‘inter-espace, à mi chemin entre (Moyen)Orient et Occident (le „Maghreb“ en étant un)….. mais ces corps qui vibrent sur des percussions démentielles nous réconcilient avec notre fibre africaine…… sous le bleu (dengri) du zoufri, nous découvrons ainsi un corps qui se déchaîne pour dire, aussi, que la pluralité de ses rythmes réfèrent à l‘épaisseur du passé et des traces diverses qui le fondent… »
(…) « „Si ce travail de laboratoire est l‘arrière-scène de ton espace chorégraphique, cela devrait promettre de belles choses : ce labeur montre, si besoin est, que tu n‘es pas tombé dans la facilité d‘un moule de danse populaire/citadine transféré dans une forme chorégraphique : le fait que tu t‘exerces longuement pour t‘approprier l‘univers qui fonde le rboukh pour le transfigurer selon toute une poétique chorégraphique, la tienne….. et on voit bien pourquoi cela nécessite tant de travail sur le „gestus“ et sur l‘allure-démarche qui doivent se croiser, sans trop de contraste, avec les pas de danse que tu insères dans cette (ré)vision chorégraphique… »

Adel Habbassi (Chercheur - Universitaire)
03-03-2014