Mon corps est mon pays

Grenoble universités et l’école de danse des universités de Grenoble ont organisé du 09 au 13 novembre la 3e Biennale internationale de danse universitaire (BIDU #3). Cette édition du BIDU a été marquée par la participation d’un groupe tunisien qui a assuré le spectacle d’ouverture, à travers une miniature créée et mise en scène par des étudiants de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis. Ce spectacle intitulé « c’est un peu ça », est une chorégraphe collective assurée par des comédiens danseurs, Assem Bettouhami, Rochdi Belgasmi, Rabii Brahim, Bassem Hamraoui et Amani Belaaj. Il comprend durant 22 minutes 3 solos de danse, le premier de Break Danse de Assem Bettouhami, le deuxième c’est Bassem Hamraoui qui a travaillé sur un extrait du texte soufisme du Haledj (en arabe) représentant la tragédie de l’acteur. Le troisième, c’est un solo de marionnette interprété par Rochdi Belgasmi qui a travaillé sur le rapport acteur-marionnette, dans un style contemporain, où le mouvement du corps s’impose.Un va-et-vient des mouvements plastiques de l’objet manipulé (la marionnette). Ce spectacle baptisé « métamorphose vivante ». Par la suite un projet de coopération entre des danseurs français et tunisiens inaugure la 3eme journée du Festival.Une création chorégraphique intitulée «  Mon corps est mon pays » produite par Aicha M’barek et Hafiz Dhaou, dans le cadre d’un projet universitaire franco-tunisien présenté jeudi dernier à la Rampe d’Echirolles à Grenoble en France.Ce projet était sans doute l’événement phare de cette troisième Biennale internationale de Danse universitaire (BIDU #3). Il a porté le public français vers la Tunisie et le sud d’une manière générale. Il a permis aussi de réunir des étudiants tunisiens, italiens, espagnols, russes et, bien sur, français.Sept étudiants tunisiens ont pris part à cette deuxième partie, à savoir: Rochdi Belgasmi, Assem Bettouhami, Bassem Hamraoui, Rabii Brahim, Amani Belaaj, Hajer Said et Sabrine Brahim.Il est à rappeler que ce projet est réalisé grâceau soutien de l’Institut français de coopération.

Mohamed Mdalla
17-11-2009