Le rendez-vous se renouvelle ce soir au Théâtre romain, avec le Festival International de Carthage dans sa 53ème édition, (13 juillet-19 août 2017) ; une session qui se veut éclectique et conviviale, qui sera fidèle aux choix de ses pères fondateurs et au goût de son public. Une opportunité renouvelée offerte aux artistes de tous bords, pour proposer leur projet dans les différentes expressions artistiques. «Fen Tounes » : Soixante ans de musique tunisienne est un spectacle imaginé, mis en scène et orchestré par Chadi Garfi, qui traite des étapes artistiques par lesquelles la Tunisie est passée, en revisitant soixante ans de musique tunisienne, toutes expressions confondues. Il évoque les figures emblématiques qui ont marqué la scène artistique et intellectuelle pendant cette période dans une démonstration de l’évolution des tendances musicales tunisiennes au fil du temps. «Fen Tounes » proposera au public, plusieurs scènes de musique sous une forme polyphonique qui fusionne l’écriture orchestrale et les instruments traditionnels avec le chant arabe et l’opéra. Un spectacle riche et pluriel qui présentera également, plusieurs créations spécialement dédiées à cette soirée et qui réunit une pléiade de nos artistes comme, Noureddine Béji, Mohamed Jébali, Adnane Chaouachi, Kacem Kéfi, Rachid Mejri, Asma Ben Ahmed, Soulef et Mongia Sfaxi. Distribution musicale (Hichem Ben Amor), coordination de la chorale polyphonique ( Andréa Saddam), avec l’orchestre et la chorale philarmonique de Tunis , réalisation ( Hatem Derbel), chorégraphie (Rochdi Belgasmi), éclairage (Sabri Atrous). L’orchestre et la chorale philarmonique de Tunis est fondé par Chadi Garfi en 2013 et réunit un bon nombre de professeurs de musique et instrumentistes confirmés et musiciens actifs dans plusieurs orchestres internationaux en Europe. Il s‘est déjà produit aux festivals de Carthage, Hammamet et Boukornine, et s’est distingué dans l interprétation de morceaux de musique classique comme, «Fantasia for Piano» de Beethoven et la symphonie du «Nouveau monde» d’Antonin Leopold Dvorak. Résonances carthaginoises Fidèle à son histoire et renouant avec son passé artistique et culturel, le festival de Carthage, comme l’ont annoncé les organisateurs, va au-delà de la scène mythique de l’amphithéâtre, du musée et de l’Acropolium. Dans sa vision inclusive, il a tenu à intégrer les espaces culturels de la région dans son action . Ainsi, est né « Résonances carthaginoises, un festival culturel riche en colloques, ateliers et spectacles et qui veut s’inscrire dans la durée. En partenariat avec les espaces culturels, l’Agora, à travers « les Matinales de Carthage », Cinévog à travers « Graines de Carthage » et MadArt, « Résonances carthaginoises » se veut un festival de proximité qui consacre la culture de la qualité dans une démarche citoyenne qui provoque la curiosité du public et fidélise les partenaires du festival, en vue de futures éditions…l Bon vent au festival… Que la fête commence !
Le rendez-vous se renouvelle ce soir au Théâtre romain
Sayda BEN ZINEB
13-07-2013