Lamboubet – 2018

Lamboubet, Les Ménades de Bab Souika» (2018)
Idée et chorégraphie : Rochdi Belgasmi
Création musique : Oussama Saidi
Scénographie et lumière : Lamp&Rage
Danse : Saida El Khadra  – Percussions : Naim Ben Abdallah
Assistant : Mohamed El Issaoui
Chercheuse – Urbaniste : Souhir Bouzid
Costumes : Salah Barka – Production dans le cadre des Résidences Artistiques de l’ART RUE 2018

Avec le soutien de : Arab Fund for Arts and Culture – AFAC آفاق

Synopsis: Après un parcours de danseur-interprète, de chorégraphe de ses propres solos ou duos et de chorégraphe associé, Rochdi Belgasmi a décidé de se détacher un peu de la scène pour mettre d’autres corps en mouvement. « Les Ménades de Bab Souika » ou « Lamboubet» est un projet qui répond à cette aspiration. Rochdi Belgasmi a toujours essayé de parler des autres, de leur rendre hommage à travers le médium artistique qu’est la danse. Il a ainsi invité El Khadhra, une danseuse mythique des années 1980 et 1990, à travailler pendant quatre mois sur l’histoire de la danse populaire tunisienne. Il s’agit, à travers cette création, non pas d’écrire une épitaphe mais de rendre hommage aux grandes danseuses populaires tunisiennes. « Lamboubet » révèle l’apport des générations passées dans la reconnaissance de la danse en tant que métier ainsi que leur rôle dans la sauvegarde d’une mémoire collective. L’interprète, El Khadhra, a quitté le milieu de la danse depuis une vingtaine d’années et remonte sur scène telle un mythe vivant. A travers les histoires qu’elle raconte, tout un pan de l’Histoire de la Tunisie est abordé. Histoire dont El Khadhra fait partie, comme d’autres danseuses telles que sa mère, Zinouba, qui dansait avec des ampoules autour du bassin, Aicha et Mamia (ses maîtresses de danse), Bahria, la légende de l’époque qu’El Khadhra a rencontrée juste avant sa mort et qui a changé son destin, Sayda Megrine (Babour B7ar, celle qui navigue quand elle danse), Mannoubia (El Hamra ) sa partenaire dans la nouba de Fadhel Jaziri, Fatma, Faiza, Mehrzia, Habiba, Zina et Aziza, et bien sur la deuxième Zohra Lamboua. «Lamboubet» interroge ainsi l’univers du café chantant avec ses sonorités, ses lumières, ses danses, ses chants.