Tahwila – 2011

« Tahwila » ou Transe – corps hanté (2011)

Chorégraphie et Interprétation: Rochdi Belgasmi
Création lumière: Riadh Touti
Création musique: David Berlou à partir des musiques traditionelles Tunisiennes et L’amoureuse Houria Aichi.
Régie général: Saif Edine Mahjoub
Communication: Zouhour Harbaoui

Synopsis: « TRANSE, corps hanté », ou « Tahwila », est un spectacle métaphorique qui commence avec des simples mouvements du quotidien, se développe dans l’espace et dans le temps, atteint une anarchie totale et finit dans le silence… le corps vit des états de transe, devient l’outil de profanation de l’espace : un corps hanté, bourré d’émotions et d’énergie dans un état second, un corps plein d’histoire, d’une mémoire archéologique. break Rochdi a choisi une écriture intimiste et subtile pour parler de ses propres souvenirs d’enfance. Son univers est très fragile : Un oued, des chants des femmes, des jeux des enfants … etc. Toutes ces images forment pour lui une base de données… un cumule des émotions et des images lui a donné l’envie de danser la vie … Transe est une recherche de l’immobilité, et de l’équilibre, et du silence. Un travail sur la fluidité et la continuité de mouvement, sur la résonance dans l’espace…
« TRANSE, corps hanté » est un solo dont l’écriture s’inspire des danses populaires tunisiennes. Le corps vit des états de transe, devient l’outil de profanation de l’espace : un corps hanté, submergé par les émotions et l’énergie, un corps chargé d’histoire et empreint d’une mémoire archéologique. Ce solo s’inscrit dans une recherche de l’immobilité, de l’équilibre et du silence, un travail sur la résonance dans l’espace. La pièce est le récit visuel d’un désir d’affranchissement, un exorcisme violent. Entre chants berbères traditionnels et danse contemporaine, le chorégraphe semble avoir trouvé dans cette pièce «la diagonale du fou ». Transe, corps hanté est un voyage dans le corps et dans le cri, oscillations interminables d’une chair torturée et jouissive transpercée par une musique berbère. Les premières plaintes d’une femme voient le jour avec le corps irisé du chorégraphe qui avance vers nous… Rochdi semble avoir été sculptés pour être danseur, ses muscles affutés giclent de la peau et font déjà quelques mouvements annonciateurs d’une inéluctable irruption. Pleins feux donc sur un corps apprêté pour la transe, titillé, provoqué, caressé et malmené par une musique venue du fond des âges. Des voix féminines indénombrables accompagnent l’artiste dans sa traversée des sens et des sons, une complainte interminable rythme la danse vertigineuse dont on entend également les halètements, les cris et les claquements de mains flagellant cette chair habitée… « Transe » est le récit visuel d’un désir d’affranchissement, un exorcisme violent, une peau brûlée au soleil des origines…